Fées, sorcières et déesses : "nourriture subtile" et "renouvellement osseux"

L'analyse de certaines croyances concernant la "nourriture subtile" des sorciers et des êtres féeriques nous conduira à la découverte d'une mythologie récurrente à travers les millénaires, depuis les temps archaïques des cultures chamaniques de chasseurs jusqu'à l'ère des procédés inquisitoires : celle des soi-disant "renouvellement des os".

Le substrat archaïque des fêtes de fin d'année : la signification traditionnelle des 12 jours entre Noël et l'Epiphanie

di Marco Maculotti
article initialement publié sur Atrium le 21/12/2016,
ici révisé et augmenté


Ici, nous visons à approfondir les croyances folkloriques qui ont conduit à la configuration de deux figures intimement liées au calendrier liturgique-profane de l'Europe au cours des derniers siècles. Les deux figures qui nous intéressent sont celles du Père Noël (italianisé en Père Noël) et de la Befana, figures qui - comme nous le verrons - doivent leur origine et leur symbolisme à un substrat archaïque, anthropologiquement reconnaissable dans toutes ces pratiques et croyances ( mythes et rites) de la Volk européen (ou plutôt eurasien), que nous avons définis ailleurs comme des « cultes cosmiques-agraires » [cf. Cultes cosmiques-agraires de l'ancienne Eurasie].