Yenaldooshi, le "Skinwalker" changeant de forme du folklore Navajo

Marcheur de peau, "Celui qui marche dans la peau", est un mot anglais qui traduit vaguement le terme Navajo Yenaldooshi o Naglooshi, qui signifie littéralement "avec lui, marche à quatre pattes". Ces deux définitions font référence à un type particulier de « métamorphe » dans le folklore Navajo, un sorcier capable de prendre la forme de différents animaux en portant leur peau. La Marcheurs de la peau ils peuvent se transformer en loup, cerf, corbeau, hibou ou même en boules de feu s'élançant dans le ciel, mais la métamorphose la plus récurrente qui leur est associée est celle du coyote. Le résultat est un hybride monstrueux qui erre la nuit dans les friches du sud-ouest des États-Unis, apportant douleur et tourment aux humains. La Marcheurs de la peau ils peuvent se déplacer à grande vitesse, au point d'égaler la vitesse d'une voiture, mais leurs mouvements ne sont jamais tout à fait naturels : les empreintes qu'ils laissent au sol ne sont pas coordonnées, et certains disent les avoir vus courir à reculons, avec des membres tordu dans des positions impossibles.

Métamorphoses et combats rituels dans le mythe et le folklore des populations eurasiennes

di Marco Maculotti

Le topos métamorphose zoomorphe est largement présent dans le corpus folklorique d'un grand nombre de traditions anciennes, tant de l'Europe archaïque (sur laquelle nous nous intéresserons principalement dans cette étude), que d'autres aires géographiques. Dès le Ve siècle av. J.-C., en Grèce, Hérodote mentionne des hommes capables de se transformer périodiquement en loups. Des traditions similaires ont été documentées en Afrique, en Asie et sur le continent américain, en référence à la métamorphose temporaire des êtres humains dans les foires : ours, léopards, hyènes, tigres, jaguars. Parfois, dans certains cas historiquement documentés du monde antique (Luperci, Cinocefali, Berserker) "L'expérience paranormale de la transformation en animal prend des caractéristiques collectives et est à l'origine de groupes initiatiques et de sociétés secrètes" (Di Nola, p.12).