Le sacrifice d'Isaac dans l'iconographie juive

A travers l'épisode biblique de l'Akedah, plus connu sous le nom de "Sacrifice d'Isaac", le cycle pictural de la synagogue de Dura Europos témoigne d'une lutte identitaire entre culture païenne et juive. De plus, le passage de Genèse XXII éclaire certains exemples concernant la fondation du Temple de Jérusalem et les sacrifices qui y furent payés.

Mircea Eliade: "Cycles cosmiques et histoire"

"Même dans le cadre des trois grandes religions iranienne, juive et chrétienne, qui ont limité la durée du cosmos à un certain nombre de millénaires, et affirment que l'histoire cessera définitivement in illo tempore, il reste des traces de l'antique doctrine de la régénération périodique de l'histoire » : Doctrine très ancienne qu'Eliade, dans son essai « Le mythe de l'éternel retour », retrouve dans la tradition babylonienne, hindoue, bouddhique, germanique et hellénique.

Métaphysique du sang

Le sang a toujours été considéré, dans l'histoire des idées, comme porteur d'une force magique puissante et comme véhicule d'une symbolique complexe et variée, depuis les peintures rupestres remontant au paléolithique pour arriver aux trois religions "livres" (christianisme, islam, judaïsme), en passant par les mythes cosmogoniques des traditions anciennes (babyloniennes, hindoues, nordiques, etc.), sans négliger évidemment son utilisation dans la médecine traditionnelle orientale et sa valeur sacrificielle dans les pratiques cérémonielles.