Borobudur, "imago mundi" et "livre de pierre" du dharma

Nous sommes allés à Java pour visiter Borobudur, le plus grand complexe de temples bouddhistes au monde : une occasion incontournable d'approfondir sa symbolique architecturale sacrée, sur les traces d'érudits tels que Stutternheim, Paul Mus et Mircea Eliade.

Le mythe de la dissimulation dans les traditions eurasiennes

Brève excursion sur le parcours historique, philosophique et religieux à travers lequel s'est développé le thème de la dissimulation du divin dans le grand espace eurasien : un thème qui démontre une fois de plus l'unité spirituelle primordiale de ce vaste continent intérieur

Le temps cyclique et sa signification mythologique : la précession des équinoxes et le tétramorphe

di Andréa Casella

Il ne passera certainement pas inaperçu de ceux qui sont au moins un peu habitués à la science sacrée, symbole chrétien qui s'est toujours imposé sur les façades des églises, orne les manuscrits et se retrouve même sur une lame de tarot : le tétramorphe. Ce symbole tire son origine de la célèbre vision d'Ezéchiel (Ez. 1, 4-28) que saint Jean versa plus tard dans la sienne Apocalypse. Ce sont quatre figures qui entourent le trône de Dieu : la première a l'apparence d'un lion, la seconde d'un taureau, la troisième d'un homme et la quatrième d'un aigle en vol (Ap. 4, 7). Traditionnellement, on attribue à ces figures étranges (que l'Apocalypse appelle les « Vivants ») une valeur littéraire : en fait, ce sont les quatre évangélistes, Matthieu, Marc, Luc et Jean. De tels chiffres, cependant, comme mentionné, peuvent être trouvés (encore plus étrangement, pourrait-on dire) également sur une lame de tarot, et précisément le nombre XXI, qui désigne le monde.